Entrepreneuriat : autofinancement et choix du secteur

Entrepreneuriat : comment s’autofinancer et choisir son secteur économique?

« Pour un jeune fraîchement sorti de l’université, la meilleure chose qu’il puisse faire pour entreprendre en s’autofinançant c’est…

Le Sénégal est un pays pauvre de l’Afrique de l’Ouest. Le taux de chômage est estimé à plus de 15%. Pour y remédier, la politique vise à inciter les jeunes à l’entrepreneurial pour ainsi accroître la production par la même occasion. Néanmoins, il est dit qu’il faut s’endetter pour s’enrichir. C’est pourquoi, on se pose toujours une série questions à savoir : comment se faire financer? Par qui? Est-il possible de commencer avec un BBZ (Budget de Base Zéro?) Enfin dans quel secteur investir?

En Économie Générale, il a été théorisé par Colin Clark une répartition de l’Economie en trois (3) grands secteurs d’activité. Il s’agit des secteurs :

• Primaire : collecte et exploitation des ressources naturelles (matériaux, énergies, certains aliments)
• Secondaire : industries de transformation des matières premières (produits finis)
• Tertiaire : industries de services, principalement immatérielles (par exemple : conseil, assurance, services à la personne, sécurité…)

Dans le prolongement des travaux, d’autres théoriciens ont développé la typologie des trois (3) secteurs en justifiant l’existence d’un quatrième secteur :

• Quaternaire : les recherches et les développements des TIC rendant les autres secteurs plus innovants.

En effet, utiliser ses compétences dans de domaines bien précis pour faire une étude, de l’assistanat, ou encore, pour conseiller un tiers : c’est une prestation de service contre paiement. C’est une activité relative au secteur tertiaire. Il faut constater que les charges fixes sont minimes, presque inexistantes, la valeur ajoutée est assez importante compte tenu de l’expérience et de l’ancienneté dans le domaine auquel les prestation est rattachée. Voilà pourquoi l’expérience dans la fourniture de services reste primordiale.

Après avoir amassé assez de revenus dans ce secteur il sera possible de réinvestir dans l’industrie consistant à se procurer des équipements et faire dans la transformation de matières premières en produits finis ou semi-finis. On rencontrera alors des coûts fixes et variables assez importants qui peuvent parfois représenter hypothétiquement jusqu’à 60% du chiffre d’affaires. Il s’agit bien du Secteur Secondaire.

Qu’y aurait-il de mieux que d’être fournisseur à son compte. Pour ce faire on peut effectivement réinvestir dans les secteurs primaire en exploitant les ressources naturelles produisant ainsi des matières premières.

Dans le cas où l’on commencerait sur ce secteur, bien que ce soit possible, il serait relativement plus difficile de virer dans l’industrie à moins d’avoir le financement nécessaire, encore serait-il que cet article traite du « self-made »

Le secteur quaternaire demeure un secteur où il faut beaucoup de connaissances, de compétences mais aussi où il faut souvent beaucoup investir. Il s’agit des recherches technologiques et les TIC. C’est effectivement le secteur du futur et devient de plus en plus corrélé aux trois (3) autres secteurs permettant ainsi de les développer et les innover.

En conclusion, force est de reconnaître qu’au Sénégal, pour un jeune fraîchement sorti de l’université pensant n’avoir assez de fonds mais ayant moyennement acquis de l’expérience, la meilleure chose qu’il puisse faire pour entreprendre en s’autofinançant c’est de proposer son expertise en étant un consultant junior. Ainsi il démarrera dans le secteur tertiaire et investira plus tard dans les autres secteurs tout en demeurant à l’affût du quaternaire. Il est donc essentiel d’être compétent et branché.