La reconversion est une phase naturelle et logique dans une carrière professionnelle. De nos jours, c’est une pratique très fréquente et très encouragée qui est due, à mon avis, à un besoin d’épanouissement professionnel. Ainsi, nous allons essayer de répondre d’abord à quelques questions classiques qu’on devrait se poser avant de se lancer dans une reconversion.
(Quoi, qui, comment et pourquoi?)
Selon quelques études effectuées, il est important de reclasser ce phénomène en deux (2) axes :
- Le reclassement professionnel (ou la rééducation) : il s’agit plutôt de développer la polyvalence et la compétitivité de par l’adaptation et l’adoption compétences complémentaires et connexes au domaine dans lequel on évolue. C’est donc un accroissement des connaissances et des compétences déjà acquises.
Remarque : Comme on dit, le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre. C’est une continuité, cela n’entraîne pas la cessation de notre activité professionnelle. Des stages de reconversion sont nécessaires pour ce faire.
Exemple : le défunt Habib Faye (Super Etoile de Youssou Ndour) qui était connu sous la bannière d’un bassiste avait aussi appris de son vivant à jouer au clavier, à la guitare solo… il était resté bassiste, claviste, soliste… jusqu’arrangeur)
- Le recyclage professionnel (changement de carrière) : il s’agit souvent d’abandonner le secteur dans lequel on évolue pour devenir novice dans un autre où la corrélation est très faible. De nouvelles études académiques sont alors nécessaires débouchant sur de nouvelles spécialisations.
Exemple : un électricien qui devient agriculteur. On peut noter que c’est souvent dû à une passion si ce n’est une contrainte.
Mais comment en est-on arrivé là? Il est important de savoir pourquoi les gens se reconvertissent. En effet, comme il est dit un peu plus haut, le travailleur a besoin de s’épanouir à contrario d’être productif et atteint d’aliénation. Ainsi on peut distinguer plusieurs facteurs relatifs à cet épanouissement qui poussent les professionnels à changer de paradigme :
- Une inversion des facteurs de production favorisant le capital au détriment du travail (profession en deuil)
- Un investissement (entrepreneuriat)
- Une contrainte technologique
- Une aliénation professionnelle, le stress, le manque de preuve de compétences…
- Une contrainte politico-économique etc…
Ainsi il est primordial dans le cas d’une rééducation professionnelle de surtout maîtriser la profession initiale exercée. Il n’en reste pas moins bénéfique dans le cas où l’on voudrait changer de carrière aussi. Donc, on peut dégager quelques conditions à réunir pour réduire la marge d’erreur :
- Constater le besoin et l’opportunité de se reconvertir
- Choisir le processus-type de la reconversion
- Se former : stage de reconversion, formation professionnelle ou académique selon le processus-type
- Prendre conscience du coût, du poids (sur sa vie personnelle)…
Dans un cadre général, on peut retenir que la reconversion professionnelle est toujours motivée par ce besoin d’éclosion parfois suscité par la passion ; et ou la fuite d’un avortement professionnel pouvant aussi être causé par la contrainte une conjoncture économique. Ce qui pousse à penser aussi à la reconversion de la production.